Le procès en appel des huit catholiques de Thai Ha est fixé au 27 mars 2009
Tandis que le cabinet de l'avocat des catholiques de Hanoi continue de subir le harcèlement quotidien de la police locale à Hô Chi Minh-Ville, les huit accusés, condamnés à l'issue du procès du 8 décembre dernier, viennent d'apprendre que leur procès en appel aura lieu le 27 mars 2009 (1).
Le 10 mars dernier, ils avaient reçu du tribunal une convocation pour le 13 mars. Ce matin, les huit accusés étaient présents sur les lieux à l'heure convenue pour le rendez-vous. Ils étaient accompagnés de la secrétaire de leur avocat, Maître Lê Trân Luât. Par ailleurs, un nombre assez important de paroissiens de Thai Ha les avait escortés jusqu'au tribunal, par sympathie, sans qu'aucune invitation n’ait été lancée. Chacun des accusés a ensuite été convoqué séparément dans la salle d'accueil pour y apprendre la date du procès en appel et recevoir une convocation. L’audience aura lieu à 8 heures du matin, le vendredi 27 mars, au siège secondaire du tribunal populaire de Hanoi, 2 rue Nguyên Trai, Hà Dông. Cette date avait déjà été annoncée comme probable à l'avocat venu, sans succès, consulter le dossier du procès à Hanoi (1). À une question posée par le greffier du tribunal, chacun des accusés a répondu qu'il désirait être défendu par Me Lê Trân Luât.
Ce dernier n'était pas présent à Hanoi. Son cabinet Phap Quyên de Saigon, continue d'être la cible d'initiatives intempestives de la police de l'arrondissement. Aujourd'hui, Me Luât était convoqué dans les locaux de la police de Go Vâp pour une « séance de travail » qui devait durer toute la journée, sans doute en raison de la convocation de ses clients de Hanoi au greffe du tribunal. La veille, le journal de la Sécurité de Saigon, Công An Thanh Phô Hô Chi Minh, avait publié un article très malveillant à l'égard des activités du cabinet de l’avocat et en particulier de sa secrétaire, Mme Ta Phong Tân. Le jour même, celle-ci avait répondu point par point aux accusations de l'organe de la police, sur le blog qu'elle tient avec régularité depuis un certain temps.
Le procès en appel du 27 mars aura lieu à l'initiative des huit accusés condamnés le 8 décembre dernier en première instance. À ce premier procès, deux chefs d'accusation avaient été retenus contre les huit accusés: destruction de biens et troubles à l'ordre public. La première accusation faisait référence à la journée du 15 août 2008, au cours de laquelle les manifestants de la paroisse de Thai Ha avaient abattu un pan de mur de clôture du terrain accaparé par l'État et réclamé par la paroisse. La seconde rendait les inculpés responsables des prétendues conséquences des manifestations de prière hors des lieux de culte. Quatre des inculpés avaient été condamnés à des peines allant de 12 à 17 mois de prison avec sursis. Trois autres avaient écopé de peines allant de 12 à 15 mois de rééducation sans détention. Le huitième inculpé, âgé seulement de 22 ans, avait été l'objet d'un avertissement du tribunal. Les accusés ont fait immédiatement appel par l'intermédiaire de leur avocat, estimant que ces condamnations, même légères, étaient injustes. Un communiqué de la paroisse de Thai Ha publié peu après le procès, déclarait que la communauté catholique continuerait sa lutte jusqu'à ce que soit reconnue l'innocence des huit fidèles (2).
(1) Informations parues sur le site de la paroisse de Thai Ha le 13 mars 2009.
(2) Voir EDA 497
Tandis que le cabinet de l'avocat des catholiques de Hanoi continue de subir le harcèlement quotidien de la police locale à Hô Chi Minh-Ville, les huit accusés, condamnés à l'issue du procès du 8 décembre dernier, viennent d'apprendre que leur procès en appel aura lieu le 27 mars 2009 (1).
Le 10 mars dernier, ils avaient reçu du tribunal une convocation pour le 13 mars. Ce matin, les huit accusés étaient présents sur les lieux à l'heure convenue pour le rendez-vous. Ils étaient accompagnés de la secrétaire de leur avocat, Maître Lê Trân Luât. Par ailleurs, un nombre assez important de paroissiens de Thai Ha les avait escortés jusqu'au tribunal, par sympathie, sans qu'aucune invitation n’ait été lancée. Chacun des accusés a ensuite été convoqué séparément dans la salle d'accueil pour y apprendre la date du procès en appel et recevoir une convocation. L’audience aura lieu à 8 heures du matin, le vendredi 27 mars, au siège secondaire du tribunal populaire de Hanoi, 2 rue Nguyên Trai, Hà Dông. Cette date avait déjà été annoncée comme probable à l'avocat venu, sans succès, consulter le dossier du procès à Hanoi (1). À une question posée par le greffier du tribunal, chacun des accusés a répondu qu'il désirait être défendu par Me Lê Trân Luât.
Ce dernier n'était pas présent à Hanoi. Son cabinet Phap Quyên de Saigon, continue d'être la cible d'initiatives intempestives de la police de l'arrondissement. Aujourd'hui, Me Luât était convoqué dans les locaux de la police de Go Vâp pour une « séance de travail » qui devait durer toute la journée, sans doute en raison de la convocation de ses clients de Hanoi au greffe du tribunal. La veille, le journal de la Sécurité de Saigon, Công An Thanh Phô Hô Chi Minh, avait publié un article très malveillant à l'égard des activités du cabinet de l’avocat et en particulier de sa secrétaire, Mme Ta Phong Tân. Le jour même, celle-ci avait répondu point par point aux accusations de l'organe de la police, sur le blog qu'elle tient avec régularité depuis un certain temps.
Le procès en appel du 27 mars aura lieu à l'initiative des huit accusés condamnés le 8 décembre dernier en première instance. À ce premier procès, deux chefs d'accusation avaient été retenus contre les huit accusés: destruction de biens et troubles à l'ordre public. La première accusation faisait référence à la journée du 15 août 2008, au cours de laquelle les manifestants de la paroisse de Thai Ha avaient abattu un pan de mur de clôture du terrain accaparé par l'État et réclamé par la paroisse. La seconde rendait les inculpés responsables des prétendues conséquences des manifestations de prière hors des lieux de culte. Quatre des inculpés avaient été condamnés à des peines allant de 12 à 17 mois de prison avec sursis. Trois autres avaient écopé de peines allant de 12 à 15 mois de rééducation sans détention. Le huitième inculpé, âgé seulement de 22 ans, avait été l'objet d'un avertissement du tribunal. Les accusés ont fait immédiatement appel par l'intermédiaire de leur avocat, estimant que ces condamnations, même légères, étaient injustes. Un communiqué de la paroisse de Thai Ha publié peu après le procès, déclarait que la communauté catholique continuerait sa lutte jusqu'à ce que soit reconnue l'innocence des huit fidèles (2).
(1) Informations parues sur le site de la paroisse de Thai Ha le 13 mars 2009.
(2) Voir EDA 497